« Loup y es-tu ? » à l’Assemblée Nationale

Texte FNAME présenté à l’Assemblée nationale, le mercredi 28 octobre 2023, lors de la présentation du film documentaire « Loup y es-tu ? » dont la FNAME est partenaire.

 

Bonsoir

Nathalie Bajolle, enseignante spécialisée à dominante pédagogique dans un RASED (réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) et présidente de la FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E ES ADP) et donc c’est à ce titre que je prends la parole ce soir.

La FNAME tient à saluer l’approche filmographique choisie par Clara Bouffartigue dans ce documentaire. Nous tenons également à saluer les acteurs (professionnels et patients) qui ont accepté d’être vus, et d’être côtoyés dans leur intimité.

Le travail du RASED tend à mettre en place des suivis en classe ou à l’extérieur de la classe pour permettre aux élèves en difficultés de vivre et d’expérimenter la réussite scolaire.

Avant de diriger des élèves fragiles vers une structure de soin tel que le CMPP, l’école joue son rôle de prévention en maternelle, mais ces actions de prévention sont souvent rendues caduques par le manque de personnel en RASED (ES-ADP, ES-ADR et psychologue de l’EN) formé à cette démarche.

Même si nous dénonçons régulièrement la médicalisation de la difficulté scolaire, quand la difficulté est confondue avec le trouble qui est du côté du soin. Dans le même temps, nous dirigeons des enfants et leurs familles vers des prises en charge au CMPP. Parfois ces prises en charge, du côté du soin, des enfants et des adolescents sont nécessaires et, ou complémentaires des accompagnements qui peuvent être mis en place dans les parcours de scolarisation.

Ce film permet de clarifier les places de chacun dans les actions menées auprès de ces jeunes, voire très jeunes.

Nous trouvons dans le documentaire “LOUP Y es-tu ?” une mise en perspective du travail mené auprès des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychiques. 

La FNAME est en adéquation avec les postures professionnelles mises en valeur dans ce documentaire.

Ce film permet aussi de mieux comprendre ce qu’est le travail en CMPP, alors même que des élèves que nous aidons y sont suivis.

Le documentaire nous   propulse au cœur des séances tout en restant à distance des acteurs. Les silences nous font prendre conscience de l’importance du temps accordé.

Que ce documentaire, relayé par la FNAME auprès de ses associations locales pour une large diffusion en région, réussisse nous l’espérons à toucher un large public notamment celui des parents.  

Ouvrir les portes des CMPP comme nous devrions le faire au RASED est une chance incroyable. 

Merci à Clara et au CMPP Claude Bernard pour ce partage.

Pour la FNAME, Nathalie BAJOLLE, Présidente

 

1 – salle de projection de l’Assemblée
2 – Aude Sacchi – Collectif de défense des CMPP Bretons
3 – Photo devant l’Assemblée
4 – Marie-Jeanne Richard – Présidente de l’Unafam
5 – Clara Bouffartigue, Nathalie Bajolle, Catherine Lacour Gonay, Christophe Libert


1 – Gladys Mondière, présidente de la FFPP
2 – Présentation des député.e.s
3 – Amandine Buffière, présidente de la FCMPP
4 – Assemblée nationale
5 – Prise de parole de Clara Bouffartigue
6 – Coraline Mabrouk, présidente des Ateliers Claude Chassagny
7 – Christophe Libert, président de l’API
8 – Nathalie Bajolle, présidente de la FNAME Fédération Nationale des Associations de Maîtres E
9 – Daniel Gostain, co-président de la FNAREN


1 – Catherine Lacour Gonay, présidente élue de la Sfpeada
2 – Le public
3 – Jean Chambry, représentant l’EPE
4 – Anaïs Barthet, représentant la FOF – Fédération des Orthophonistes de France
5 – Florent Simon, secrétaire général du SNP
6 – Fleur Caix, Collectif « Penser/panser les soins psychiques de l’enfant et l’adolescent » / Pascale Fauveau, Association CMPP Avenir en Nouvelle Aquitaine
7 – Annette Frejaville, SEPEA
8 – Le public


 
 
?? « Loup y es-tu ? » de Clara Bouffartigue à l’Assemblée Nationale !
? A l’occasion de la Semaine d’information sur la santé mentale (#sism2023), une projection exceptionnelle de « Loup y es-tu ? » a rassemblé des députés, des représentants des professionnels du soin psychique, de l’éducation, de la parentalité, ainsi que des représentants des familles, de la Haute Autorité de Santé et du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.
? Par le prisme du cinéma documentaire, ils ont eu l’opportunité de s’immerger ensemble dans un centre de soin pour enfants, adolescents et étudiants, plongeant ainsi au cœur de la réalité des familles, des patients et des soignants. Ils ont pu constater la souffrance vécue et évaluer la qualité des processus de soin proposés, largement reconnue.
?À partir de cette expérience commune, offrant une représentation précise des enjeux, lors de la table ronde qui a suivie, les représentants des instances ont plaidé en faveur d’une approche du soin profondément humaine, marquée par des rencontres souvent fragiles et difficilement quantifiables. Ils ont souligné l’importance du temps psychique, intrinsèquement incompressible et incompatible avec toute logique gestionnaire.
? Ils ont exprimé leur préoccupation face à la tendance actuelle qui divise et oppose les approches des soins psychiques, appelant plutôt à les compléter. Deux pédopsychiatres venues de Nouvelle-Aquitaine, où le secteur a pris une direction différente, ont été chaleureusement applaudies et soutenues lorsqu’elles ont témoigné et dénoncé la fermeture des institutions ou leur transformation en lieux de diagnostic laissant un nombre accru d’enfants et de parents sans prise en charge institutionnelle possible. Elles ont dénoncé leur disparition en tant que lieux de soin et en tant que service public ainsi que l’uberisation qui en découle, mettant en garde contre ses conséquences manifestes.
Tous les acteurs présents étaient unis, alertant sur l’état d’urgence en pédopsychiatrie, soulignant son importance en tant qu’enjeu de société. Il a été clairement dit aux députés, Mathilde Desjonquères, Élise Leboucher, Sandrine Josso, Chantal Jourdan, Emmanuel Mandon, Eric Martineau, Anne-Cécile Violland, l’impératif à agir rapidement et la nécessité d’accorder le temps nécessaire aux soins et les moyens qui l’accompagnent.
? Nous attendons avec impatience la suite de cette initiative et exprimons notre gratitude envers Gladys Mondière et la Fédération française des psychologues et de psychologie pour avoir organisé cette projection, ainsi qu’envers Sandrine Josso, députée de la Loire-Atlantique, pour son invitation à l’Assemblée Nationale.
? Un grand merci à tous nos partenaires pour leur soutien continu. Le ???? reste engagé à vos côtés.
?Les député.e.s présent.e.s par ordre alphabétique
Mathilde Desjonqueres députée Loir-et-Cher
Elise Leboucher députée de la Sarthe
Sandrine Josso députée Loire Atlantique
Sandrine Jourdan députée de L’Orne
Emmanuel Mandon député de la Loire
Eric Martineau député de la Sarthe
Anne-Cécile Violland députée de la Haute Savoie
Pierre Dharréville député Bouches-du-Rhône (indisponible pour la table ronde)
?Les partenaires du film présents (par ordre alphabétique) :
Ateliers Claude Chassagny – Coraline Mabrouk
L’Association des Psychiatres de secteur Infanto-Juvénile (API) – Christophe Libert
La Fédération Nationale des Associations des Rééducateurs de l’Éducation Nationale (FNAREN) – Daniel Gostain
Société Européenne pour la Psychanalyse de l’Enfant et de l’Adolescent (SEPEA)
Sfpeada – La Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et Disciplines associées – Catherine Lacour Gonay
Syndicat national des psychologues – SNP – Florent Simon
?Les organisations qui ont pris la parole lors du débat
Unafam – Marie-Jeanne Richard
Collectif de défense des CMPP Bretons – Aude Sacchi
CMPP Avenir en Nouvelle Aquitaine – Pascale Fauveau
L’élan retrouvé
 
 
 

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