La question d’une société qui bannirait
les rapports de domination est au cœur de la rencontre
Notre thématique 2023 : Le travail, espace d’émancipation citoyenne, écologique et sociale ou lieu de subordination ? Quelle éducation pour bifurquer d’un système de formatage à un système qui construit des sujets ?
Tous les milieux professionnels semblent crouler sous les injonctions ineptes, les charges d’un travail de plus en plus éclaté. Chacun.e a l’impression de se disperser, de se perdre dans une suite discontinue de tâches, d’être subordonné à la seule urgence, d’être dans la réaction et non pas dans l’action réfléchie, nourrie des échanges avec les collègues et discutée avec eux. L’épuisement nous gagne, insidieux.
Dire stop !
Comment voulons vivre, exercer nos métiers, nous retrouver sujets pensants notre travail, capables d’initiative, de créativité ?
Quels leviers ?
La résurgence des collectifs de travail, nous retrouver à deux, trois et toujours plus à réaffirmer notre dignité, notre expertise, nos savoirs, notre désir de liberté !
Comment ?
Nous ressaisir enfin, ré-apprendre à dire non à l’insupportable, contester, récuser, résister et restaurer cette liberté sans laquelle tout travail s’essouffle et meurt.
Comment ?
Comment les conceptions du travail impactent-elles l’exercice professionnel, l’engagement militant et l’ensemble des activités humaines ?
– Face aux offensives anti-démocratiques de dépolitisation de la société, de délégitimation des savoirs professionnels, pourquoi et comment penser le travail dans un rapport de non-subordination ? Quelles conditions pour une reconquête de l’audace d’inventer de l’alternative ?
– Sur quelles bases et fondements, reconstruire du collectif dans la diversité ? Comment articuler singularité, travail collectif, solidarités ? Comment se penser légitime à oser, tenter, chercher, affirmer ? Comment sortir de la résignation, ne plus se résigner à l’assujettissement ?
– Quelle éducation pour répondre aux enjeux de notre époque ? Pour répondre aux désirs d’émancipation ?
Avant-programme
Avec la participation de :
- Danièle Linhart (sociologue du travail)
- Janine Guespin-Michel (Université de Rouen)
Les 8 et 9 juillet : Pré-université. Temps ouvert à tous.tes.
Préparation collective des dispositifs d’animation de l’Université d’été.
Les 10-11-12-13 juillet : Université d’été
Des démarches de construction de savoirs, des conférences interrompues, des temps d’analyse réflexive rythmeront les 3 jours et demi de travail collectif.
Des démarches en sciences, en philosophie, en arts plastiques, en écriture constitueront autant d’entrées possibles pour réfléchir à la question du rapport au travail, à la dimension écologique et aux interactions entre concept de travail et rapports sociaux.
Informations pratiques
Horaires :
Samedi : début à 14h
Lundi / Mardi / Mercredi : 9h30 – 12h30 / 14h – 18h / Soirée
Jeudi 13 juillet : 9h30 – 12h30
Lieu : Lycée Jean Moulin – 19, avenue des Martyrs de la résistance – 34500 Béziers
Repas midi et soir : 10 € / repas, sur place
Hébergement : 16 € / nuit, petit-déjeuner compris, chambres de 4 personnes. Internat du Lycée Jean Moulin
Frais pédagogiques pour les 4 jours d’université d’été :
- Adhérent.e.s au GFEN : 5 % du revenu mensuel
- Non adhérent.e.s au GFEN : 7 % du revenu mensuel
- Organismes de formation/salarié.e au titre de la formation professionnelle : 300 €.
A la journée : 30 € (adhérent.e) / 35 € (non adhérent.e)